- EAN13
- 9782707175823
- ISBN
- 978-2-7071-7582-3
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 24/02/2013
- Collection
- Cahiers libres
- Nombre de pages
- 333
- Dimensions
- 24,1 x 15,6 x 2,8 cm
- Poids
- 283 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 381.1490944
- Fiches UNIMARC
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Encaisser ! enquête en immersion dans la grande distribution
enquête en immersion dans la grande distribution
De Marlène Benquet
La Découverte
Cahiers libres
Marlène Benquet a mené pendant trois ans (de 2008 à 2010) une enquête sur une des principales entreprises françaises de grande distribution. Elle est d'abord devenue caissière. Puis, elle a fait un stage au siège social du groupe et un autre à Force ouvrière, le principal syndicat de l'entreprise. Une enquête en immersion exceptionnelle, en même temps qu'une réflexion sur les réalités du monde du travail et du capitalisme financier.
À la fin des années 2000, la sociologue Marlène Benquet a mené pendant trois ans une enquête dans une des principales entreprises françaises de grande distribution : d'abord devenue caissière, elle a ensuite fait un stage au siège du groupe et un autre au sein de l'organisation syndicale majoritaire. C'est le résultat de cette enquête hors norme qu'elle restitue dans ce livre, assez stupéfiant par ce qu'il révèle sur les " dessous " de la grande distribution. L'identité des fondateurs (" des épiciers ") a été bouleversée par l'arrivée de nouveaux actionnaires financiers : le management par la promotion a largement disparu, et l'ensemble des salariés accepte mal ce qu'ils vivent comme une perte d'autonomie et une insécurité grandissante. Dès lors, pourquoi acceptent-ils d'" encaisser " ces réorganisations fragilisantes ? Pour mieux comprendre, il fallait vivre leur vie : " Je voulais savoir ce que cela faisait d'être caissière pour comprendre pourquoi elles ne se révoltaient pas ou, en tout cas, moins que dans d'autres secteurs professionnels. " Au sein du siège, le cloisonnement est de règle : les badges ne donnent accès qu'à l'étage où est situé son propre bureau, impossible de se déplacer dans d'autres services sans une bonne raison, les informations circulent peu et mal. Quant à l'organisation syndicale majoritaire, comment a-t-elle réussi à s'implanter ? Comment contribue-t-elle à la paix sociale ? Ni l'" adhésion " ni la répression ne suffisent à expliquer pourquoi les salariés s'investissent dans leur travail malgré un environnement oppressant et des rémunérations peu motivantes. Plus proche de la technique d'un joueur de go que d'un amateur d'échec, les stratégies patronales neutralisent les salariés, mais ne les soumettent pas.
À la fin des années 2000, la sociologue Marlène Benquet a mené pendant trois ans une enquête dans une des principales entreprises françaises de grande distribution : d'abord devenue caissière, elle a ensuite fait un stage au siège du groupe et un autre au sein de l'organisation syndicale majoritaire. C'est le résultat de cette enquête hors norme qu'elle restitue dans ce livre, assez stupéfiant par ce qu'il révèle sur les " dessous " de la grande distribution. L'identité des fondateurs (" des épiciers ") a été bouleversée par l'arrivée de nouveaux actionnaires financiers : le management par la promotion a largement disparu, et l'ensemble des salariés accepte mal ce qu'ils vivent comme une perte d'autonomie et une insécurité grandissante. Dès lors, pourquoi acceptent-ils d'" encaisser " ces réorganisations fragilisantes ? Pour mieux comprendre, il fallait vivre leur vie : " Je voulais savoir ce que cela faisait d'être caissière pour comprendre pourquoi elles ne se révoltaient pas ou, en tout cas, moins que dans d'autres secteurs professionnels. " Au sein du siège, le cloisonnement est de règle : les badges ne donnent accès qu'à l'étage où est situé son propre bureau, impossible de se déplacer dans d'autres services sans une bonne raison, les informations circulent peu et mal. Quant à l'organisation syndicale majoritaire, comment a-t-elle réussi à s'implanter ? Comment contribue-t-elle à la paix sociale ? Ni l'" adhésion " ni la répression ne suffisent à expliquer pourquoi les salariés s'investissent dans leur travail malgré un environnement oppressant et des rémunérations peu motivantes. Plus proche de la technique d'un joueur de go que d'un amateur d'échec, les stratégies patronales neutralisent les salariés, mais ne les soumettent pas.
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