- EAN13
- 9782130791690
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 02/03/2016
- Collection
- Pratiques théoriques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le destin de l’œuvre d’Althusser fut très singulier. D’une part, il a été le
premier et l’unique penseur marxiste de haut vol que la France produisit dans
toute son histoire. Au milieu des années soixante, lors de la parution de ses
œuvres classiques, Althusser acquit un prestige qui semblait inébranlable. De
nouvelles perspectives, de nouveaux concepts, des rapports solides avec des
disciplines voisines (la psychanalyse, l´anthropologie, etc.) se sont ouvertes
moyennant une lecture rigoureuse de l’œuvre de Marx. Mais cet éclat ne dura
pas longtemps. Dès le début des années soixante-dix, son nom a été associé, ne
serait-ce que par simple proximité chronologique, à la crise du marxisme puis
à l’effondrement des régimes de l’Est. L’œuvre du philosophe fut dès lors
stigmatisée et jetée, après sa mort en 1990, aux oubliettes. Deux faits
vinrent changer la situation : la publication posthume de son autobiographie
et celle – encore en cours – de ses textes inédits. La sincérité avec laquelle
il décrit une vie jalonnée de soucis théoriques et de périodes de dépression
émut profondément les lecteurs. Enfin, la publication des inédits fit naître
un intérêt passionné pour son œuvre.
premier et l’unique penseur marxiste de haut vol que la France produisit dans
toute son histoire. Au milieu des années soixante, lors de la parution de ses
œuvres classiques, Althusser acquit un prestige qui semblait inébranlable. De
nouvelles perspectives, de nouveaux concepts, des rapports solides avec des
disciplines voisines (la psychanalyse, l´anthropologie, etc.) se sont ouvertes
moyennant une lecture rigoureuse de l’œuvre de Marx. Mais cet éclat ne dura
pas longtemps. Dès le début des années soixante-dix, son nom a été associé, ne
serait-ce que par simple proximité chronologique, à la crise du marxisme puis
à l’effondrement des régimes de l’Est. L’œuvre du philosophe fut dès lors
stigmatisée et jetée, après sa mort en 1990, aux oubliettes. Deux faits
vinrent changer la situation : la publication posthume de son autobiographie
et celle – encore en cours – de ses textes inédits. La sincérité avec laquelle
il décrit une vie jalonnée de soucis théoriques et de périodes de dépression
émut profondément les lecteurs. Enfin, la publication des inédits fit naître
un intérêt passionné pour son œuvre.
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