- EAN13
- 9782252040454
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 21/10/2016
- Collection
- Les Mondes de l'art
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Ambition de Vermeer
suivi de Les Allégories privées de Vermeer
Daniel Arasse
Klincksieck
Les Mondes de l'art
Autre version disponible
-
Papier - Klincksieck 21,90
Pour un regard moderne, ce qui distingue Vermeer de ses contemporains, Metsu,
Ter Borch ou De Hooch, est l'aura de mystère qui se dégage de ses tableaux. Ce
sentiment trop bien partagé a fait fleurir une vaste littérature, qui n’est
pas toujours exempte de lieux communs. Cette qualité poétique, singulière et
incontestable, fait précisément l’objet de ce livre. Mais elle n’est pas
envisagée ici comme une dimension ineffable : ainsi que le suggère Daniel
arasse, Vermeer a au contraire très délibérément construit le mystère de sa
peinture. À travers une analyse rapprochée des œuvres, de leur structure et de
leur contenu, l’auteur montre comment la « scène d’intérieur » devient chez
Vermeer une peinture de l’intimité, un « dedans du dedans », une sphère
réservée et inaccessible au cœur même du monde privé. C’est cette intimité,
dans son impénétrable visibilité, que peint le « sphinx de Delft ». Notre
conception de Vermeer se trouve ainsi complètement renouvelée : on perçoit que
la poétique propre de ses œuvres est inséparable de son ambition de peintre.
Pour l’historien, cette ambition n’est pas sans relation avec le catholicisme
de Vermeer, avec sa foi dans la puissance de l’image peinte à incorporer une
mystérieuse présence.
Ter Borch ou De Hooch, est l'aura de mystère qui se dégage de ses tableaux. Ce
sentiment trop bien partagé a fait fleurir une vaste littérature, qui n’est
pas toujours exempte de lieux communs. Cette qualité poétique, singulière et
incontestable, fait précisément l’objet de ce livre. Mais elle n’est pas
envisagée ici comme une dimension ineffable : ainsi que le suggère Daniel
arasse, Vermeer a au contraire très délibérément construit le mystère de sa
peinture. À travers une analyse rapprochée des œuvres, de leur structure et de
leur contenu, l’auteur montre comment la « scène d’intérieur » devient chez
Vermeer une peinture de l’intimité, un « dedans du dedans », une sphère
réservée et inaccessible au cœur même du monde privé. C’est cette intimité,
dans son impénétrable visibilité, que peint le « sphinx de Delft ». Notre
conception de Vermeer se trouve ainsi complètement renouvelée : on perçoit que
la poétique propre de ses œuvres est inséparable de son ambition de peintre.
Pour l’historien, cette ambition n’est pas sans relation avec le catholicisme
de Vermeer, avec sa foi dans la puissance de l’image peinte à incorporer une
mystérieuse présence.
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