- EAN13
- 9782262049614
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 09/10/2014
- Collection
- Biographies
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un empereur méconnu et controversé, le dernier "grand" de la Rome Antique
replacé dans son contexte et sa vérité.
Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier
empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de
lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies, instaura le christianisme
catholique comme seule religion autorisée (avec le judaïsme), et fit pénitence
en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait
laissé se perpétrer à Thessalonique.
La réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux
courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale
à l'autorité ecclésiastique, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans
partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et
religieux entre l'empereur et les évêques. Pragmatique, il a ouvert une double
voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par
l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme
archétypale de concordat. Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une
puissance militaire qui façonnèrent une " Renaissance théodosienne ", à mille
lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.
replacé dans son contexte et sa vérité.
Théodose, qui régna de 379 à 395, présente la particularité d'être le premier
empereur romain baptisé dans le catholicisme. La postérité a surtout retenu de
lui qu'il prohiba le paganisme et les hérésies, instaura le christianisme
catholique comme seule religion autorisée (avec le judaïsme), et fit pénitence
en 390 devant Ambroise, l'évêque de Milan, à cause d'un massacre qu'il avait
laissé se perpétrer à Thessalonique.
La réalité est plus nuancée : ses édits ne mirent fin ni au paganisme ni aux
courants hétérodoxes du christianisme ; il ne soumit pas l'autorité impériale
à l'autorité ecclésiastique, mais là où ses prédécesseurs régnaient sans
partage, il donna son accord à une dévolution des pouvoirs politiques et
religieux entre l'empereur et les évêques. Pragmatique, il a ouvert une double
voie qui ne fut guère suivie : celle d'un renforcement du pouvoir par
l'humilité et d'un retrait des pouvoirs religieux préfigurant une forme
archétypale de concordat. Cela lors d'un âge d'or culturel et avec une
puissance militaire qui façonnèrent une " Renaissance théodosienne ", à mille
lieues d'un supposé déclin de l'Empire romain.
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