460 morts et des mouches, Polar
EAN13
9782367231631
Éditeur
Le Texte Vivant
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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460 morts et des mouches

Polar

Le Texte Vivant

Indisponible
Un crime sanglant dans une résidence paisible, une joyeuse bande de retraités
à la gouaille ravageuse, des jeux sexuels dangereux, les prémices d’une
épidémie mondiale sur fond de rites satanistes et de délires amnésiques. Et
des mouches. Beaucoup de mouches. Partout. Tout le temps.
Bienvenue à la Résidence des Ormes d’Oullins, théâtre morbide du meurtre
d’Hervé Chaliez. Crime crapuleux ou crime passionnel ? Qui pouvait en vouloir
au riche pharmacien de 71 ans ? Embarquez pour un jeu de piste déroutant et
foisonnant, au gré du vrombissement des mouches.

EXTRAIT

Une heure plus tard, fatigués par cette étouffante journée d’été, qui, de plus
ne se terminait pas beaucoup d’agitation Alain et Christian, voisins de palier
au troisième étage de la Résidence des Ormes, échangeaient d’un balcon à
l’autre leurs commentaires sur les événements en cours. Tout d’abord, à propos
de cette chaleur torride depuis vingt jours, ce qui n’avait jamais été observé
à Lyon depuis leur arrivée sur terre, c’est-à-dire pendant soixante-dix ans.
Ils étaient conscrits, et, depuis l’école communale ne s’étaient jamais
vraiment perdus de vue. À présent, à la retraite, ils avaient acheté deux
appartements mitoyens dans cette résidence haut-de-gamme. Le quartier était
réputé tranquille, bien fréquenté, proche des commerces du centre-ville et à
cinq minutes à pied de leur Bar-tabac-PMU-Loto préféré, à mi-chemin du stade-
boulodrome fief de la « Joyeuse Boule Oullinoise » dont ils étaient Vice-
Président (Christian) et Trésorier (Alain). Attention, on parle ici du « Vrai
jeu de boules », celui des Gones, pas le jeu petit bras des « kékés » du Midi
ou des campings Les Flots Bleus ! Non, le vrai sport des hommes natifs de Lyon
et de la Croix-Rousse !
Accoudés à leurs balcons respectifs, ces deux vaillants sportifs contemplaient
à leurs pieds un spectacle tout à fait insolite : rangés le long du trottoir,
devant l’entrée principale de l’immeuble, dans l’ordre d’arrivée, on voyait un
camion de pompier gyrophares allumés, une ambulance de secours d’urgence et
deux voitures de police. Deux pompiers et policiers étaient en faction, un
responsable parlait dans sa radio et dans l’ambulance, le personnel
s’affairait. Toute une bande de voisins et de gamins à trottinette ou vélo
était rassemblée. On échangeait et commentait, les smartphones étaient sortis,
on diffusait la nouvelle en l’illustrant de selfies montrant l’ambulance en
arrière-plan, tout en se bousculant pour mieux voir qu’il n’y avait rien à
voir !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Tout d’abord destiné à exercer le métier de professeur des collèges, mais
devenu enseignant-chercheur ; formé en chimie organique, en biologie et en
pharmacologie, Guy Adrian a poursuivi une carrière dans l’industrie
pharmaceutique en tant que directeur de recherche, puis consultant en
parcourant notre vaste monde. Après une retraite précoce, il s’est lancé dans
la peinture fi gurative puis dans l’écriture de techno- thrillers. Résidant à
Lyon, il essaye d’appliquer le précepte d’un célèbre lyonnais d’adoption : «
Fais ce que voudras ! ». 460 morts et des mouches est son troisième roman.
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