Quand vous serez
EAN13
9782930702292
Éditeur
M.E.O.
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Quand vous serez

M.E.O.

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« Dans ce recueil de proses poétiques, Daniel Simon évoque la beauté fugace du
monde, la fuite du temps et l’instabilité socio-économique ambiante. Mais
plutôt que de se livrer à une “radiographie” du monde comme il va, le poète
part de l’observation minutieuse de notre quotidien afin de dresser un
portrait tantôt onirique tantôt réaliste de notre petite communauté humaine et
mettre au jour la grandeur des âmes et des choses. Ainsi, à travers ces textes
nés de rencontres et de perceptions diverses, Simon fustige un monde dans
lequel l’individu a tendance a disparaître dans la masse monétaire et est
séparé de ce qu’il est vraiment. Bref, en faisant le procès d’une époque où
l’on a de plus en plus de mal à dissocier la réalité formelle de la réalité
objective et où la superficialité voire la vulgarité deviennent la norme, le
poète dénonce les falsifications de la vie et nous invite à dépasser le stade
des représentations pour sortir de l’ignorance dans laquelle on est maintenu
et saisir toutes les potentialités de l’existence. Car, et c’est l’originalité
du propos de ce livre, si  le poète déplore la déshumanisation qui gangrène
nos sociétés modernes, il excelle également à mettre en valeur les « beaux
fruits » que nous offre le monde… (Pierre Schroven, Traversées).

Daniel Simon est né en 1952 à Charleroi, Belgique. Il vit aujourd’hui à
Bruxelles, après le Maroc et le Portugal. Dramaturge, metteur en scène et
comédien, poète, nouvelliste, critique litté­raire, éditeur, animateur
culturel, pionnier et théoricien des ateliers d’écriture qu’il a tenus et
tient toujours en de nombreux pays, il affectionne le texte bref et le poème
en prose, qui lui permettent, par la fenêtre de son logis ou de son être, de
vouer à l’étrangeté du monde son regard perplexe de faux naïf. Il écrit sur
les courses contre soi et les rétrécissements du temps, les vulgarités
ordinaires et les trahisons communes, il écrit aussi à propos de la beauté
fugace du monde où il s’est promené longtemps.
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