- EAN13
- 9782711615742
- ISBN
- 978-2-7116-1574-2
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 2001
- Collection
- Bibliothèque des textes philosophiques
- Nombre de pages
- 544
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 3,4 cm
- Poids
- 800 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 192
- Fiches UNIMARC
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La connaissance humaine
Sa portée et ses limites
De Bertrand Russell
Traduit par Nadine Lavand
Vrin
Bibliothèque des textes philosophiques
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L’empirisme est-il tenable? Russell, dans History of Western Philosophy, salue en Hume celui qui a poussé l’empirisme si loin qu’il en a découvert la fragilité, mais il s’inquiète de ce qu’il ait par là ruiné la croyance rationnelle, ouvrant la voie à l’irrationalisme. L’analyse logique confirme que d’un nombre fini d’observations on ne peut inférer ni la vérité, ni même la probabilité d’aucune proposition générale. La science ne serait-elle que balivernes? La tentation est grande de recourir, contre un scepticisme sans doute insincère mais irréfutable, à l’un ou l’autre des remèdes qui pourraient s’avérer pire que le mal : un cohérentisme ou un décisionnisme, qui menacent la théorie de la vérité correspondance.
S’appuyant sur l’atomisme logique, ainsi que sur les acquis de Signification et vérité, Bertrand Russell entreprend, dans Human Knowledge, de sauver la croyance en la connaissance en la débarassant de ce qu’elle peut avoir d’illusoire. Une étude précise des théories de la probabilité mathématique lui permet d’établie que toute recherche visant à fonder le principe d’induction par ce biais est une impasse; on peut pourtant relever le défi humien en explicitant, grâce à l’analyse, les postulats de l’inférence non démonstrative. On renonce donc à un empirisme total, au profit d’un empirisme partiel.
S’appuyant sur l’atomisme logique, ainsi que sur les acquis de Signification et vérité, Bertrand Russell entreprend, dans Human Knowledge, de sauver la croyance en la connaissance en la débarassant de ce qu’elle peut avoir d’illusoire. Une étude précise des théories de la probabilité mathématique lui permet d’établie que toute recherche visant à fonder le principe d’induction par ce biais est une impasse; on peut pourtant relever le défi humien en explicitant, grâce à l’analyse, les postulats de l’inférence non démonstrative. On renonce donc à un empirisme total, au profit d’un empirisme partiel.
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